Category: Nos producteurs

La Miellerie des Alpilles : une histoire de famille

Claire Leroy est « née dans le miel », petite fille déjà elle mettait en pot le miel et la gelée royale extraite par son père qui lui a très vite transmis le « virus ». Depuis elle n’a jamais quitté le monde « merveilleux » des abeilles et c’est telle une évidence qu’elle a repris en 2016 l’activité apicole de son père aux côtés de son mari Guillaume Borel.

Ils exploitent aujourd’hui 300 ruches, en pleine campagne sur 10 hectares de terrain laissés en pré, au pied des Alpilles.

Miel de Lavande, miel d’Acacia, miel de Garrigues, miel de Châtaignier, Claire et Guillaume pratiquent une apiculture de transhumance, pour produire plusieurs variétés de miel, entre les Alpilles, la Drôme, l’Ardèche, les Alpes de Haute Provence et le Plateau d’Albion…

Le miel de Lavande est le fleuron de leur gamme. Son parfum typé, blond et son arôme délicat en fait un miel d’exception.

Le miel de Garrigues (mélange naturel de Thym, Romarin, Ciste) est le plus local car il est récolté dans les Alpilles (proche de la Miellerie qui est située à Mollégès près de Saint Rémy de Provence).

La Miellerie des Alpilles a été créée en 1970 par Robert Leroy, aujourd’hui âgé de 71 ans, en respectant le cahier des charges Nature et Progrès puis de l’Agriculture Biologique.

Le respect de l’Agriculture Biologique est un engagement fort dans la famille Leroy depuis deux générations. Il leur tient à cœur de respecter la nature, les abeilles et de favoriser la qualité alimentaire avec un miel 100% pur et ce depuis plus de 40 ans.

Les jus La Perdrigone de Maillane

Chez Alpilles Bio nous aimons les produits locaux. Parmi nos jus, nous voulons mettre en avant aujourd’hui les jus La Perdrigone de Maillane !
 
Agriculteurs depuis de nombreuses générations, Franck, Thierry (fils) et Denis Ginoux (père) développent leurs vergers de poiriers et de pommiers de plus de 30 ans, mais aussi des vergers de pruniers, abricotiers ou pêchers d’à peine quelques années, répartis sur plusieurs parcelles qui représentent environ 20 ha.

« Le temps du pain » : Rencontre avec Henri de Pazzis

Henri de Pazzis, agriculteur bio depuis 38 ans, cultive depuis 2015 différentes variétés de blés anciens, ou blés de pays, sur 43 hectares de terres à Maillane. Ses objectifs : retrouver l’histoire du pain, une histoire attachée à un lieu et à un terroir riche en arômes et en nutriments, et donner vie à un pain à la fois savoureux et digeste, comme il l’a été.

Ainsi, du sol à l’assiette, chaque étape vers cette « renaissance » d’un vrai pain authentique, a été pensée par Henri, dans le plus grand respect de la terre et des savoir-faire des rares boulangers qui se risquent à travailler ces farines de blés anciens de manière naturelle, sur levain spontané.

Cette démarche commence bien sûr par un choix de variétés de blés de pays tels que le blé Meunier d’Apt, la Touselle de Nîmes, la Seissette de Provence. Ces blés, dont la sélection est antérieure aux variétés modernes, qui ne répondent qu’à des critères techniques et économiques, ont parfois plusieurs siècles.

Elle se poursuit par la culture en rotation du blé avec de la luzerne, des pois chiches, du sorgho fourrager… afin de rendre aux sols leur fertilité et ainsi approcher au plus près leur nature.

Dans l’optique de préserver la diversité des insectes et des oiseaux autour de ses cultures, Henri a également le projet de planter des arbres dans les parcelles et de mettre en place des haies composites en suivant le principe de l’agroforesterie. Il s’agira d’arbres à haut potentiel mellifère par exemple, d’arbres fruitiers ou encore d’arbres de bois d’œuvre.

La mouture du blé, quant à elle, se fait dans un moulin à meule de pierre construit par Philippe Lauzes, disciple fidèle des frères André et Pierre Astrié. Originaires de Carcassonne, ils ont dédié leur vie à la recherche de la taille parfaite de la meule pour ne pas blesser le grain, ne pas le chauffer et en extraire une farine très fine, et les principes actifs contenus dans le germe et la paroi interne de la première enveloppe.

La farine de blé issue de cette mouture est très différente des farines classiques, elle est dédiée aux amateurs d’authenticité et de goût et aux boulangers passionnés qui panifient au levain et non aux levures cultivées.

Panifier au levain demande du temps (36 heures au lieu de 3 heures environ avec les additifs classiques de la boulange moderne) mais la fermentation lactique, en fragilisant le réseau de gluten, rend le pain beaucoup plus digeste que le pain moderne, fabriqué à partir de blés à fort rendement, panifié en quelques heures avec des levures de laboratoire, enrichi avec une soixantaine d’adjuvants tels que le gluten, l’acide ascorbique ou encore des vitamines. Il en devient ainsi très abrasif et très difficile à digérer du fait que les chaines de protéines qui la composent sont très difficiles à sectionner lors de la digestion. L’idée même de moderne devient dépassée…

Fabriquer un pain sain demande ainsi du temps et de l’engagement. Pierre Ragot, boulanger de la Maison St Honoré à Marseille a été le premier séduit par les farines d’Henri. Thierry Delabre (Panadero Clandestino) ou Maxime Bussy (Le Bricheton) à Paris, Glenn Viel le chef étoilé de Baumanière ainsi que d’autre boulangers et chefs locaux sont en train de s’y intéresser et bien sûr Frédéric Genin (le Fournil des Grès), le boulanger historique d’Alpilles Bio, utilise depuis peu la farine du Moulin du Mas de l’Aube, pour son pain de pur Meunier d’Apt vendu en magasin. Enfin, Olivier Sauvageau, notre pâtissier est en train de tester les farines d’Henri pour ses viennoiseries, tartes salées et sucrées.

Si vous avez envie d’essayer de créer vos propres pâtisseries avec la farine du Mas de l’Aube, vous la retrouverez bientôt au rayon vrac du magasin, aux côtés du son et des pois chiches d’Henri ! Belle découverte !

Les Pélardons de la chèvrerie des Felges sont là.

Vous connaissez bien les petits Pélardons de notre rayon frais mais saviez-vous qu’ils étaient produits par Denys et Corinne à la chèvrerie des Felges située dans les Hautes Cévennes à 900m d’altitude ? Leurs chèvres pâturent tous les jours et mangent des ronces, de la bruyère, des châtaignes, des glands, des feuilles…

Si le cœur vous en dit d’aller les rencontrer vous pourrez visiter la ferme, faire des belles randonnées accompagnés d’un poney et de deux ânesses et même dormir dans l’une de leurs yourtes !

Dégustation Domaine de la Vallongue : Vendredi 19 avril de 10h30 à 13h

Venez déguster les vins du Domaine de la Vallon vendredi 19 avril au magasin Alpilles Bio.

Connaissez-vous l’Histoire de ce domaine situé à Eygalières, dans la longue vallée « la Vallongue » ?

Il y 100 ans, le domaine accueillait une bergerie. Ce n’est que dans les années 70 que la propriété, devenue un rendez-vous de chasse, livra à Mr Paul-Cavalier ses trésors de terroirs insoupçonnés pour la culture de la vigne.

A force de patience et d’un travail acharné, Mr Paul-Cavalier put créer les 38 ha de vignes en préservant la magie du lieu. Dans cet écrin sauvage, c’est tout naturellement que le domaine de la Vallongue fut converti à l’agriculture biologique en 1985.

En 2008, Mr Christian Latouche, déjà propriétaire d’une belle oliveraie, a un coup de cœur pour la magie du lieu et reprend les rênes du domaine pour poursuivre cette belle aventure.

Rencontre avec Emmanuel Lafaye, berger herbassier en Provence et dans les Hautes Alpes.

Chez Alpilles Bio, nous collaborons depuis plusieurs années avec Emmanuel Lafaye, berger herbassier qui élève ses 1200 brebis mérinos et leurs agneaux dans le plus grand respect du pastoralisme provençal depuis 2009.

 

L’éco-pâturage

Au rythme des saisons, le troupeau est ainsi en perpétuel mouvement. Les brebis et agneaux d’Emmanuel pâturent à partir de l’automne dans la plaine de la Crau, l’hiver dans les vignes de Listel à Aigues Mortes, une partie du printemps ils retournent en Crau et à St Gilles dans le Gard pour ensuite, au mois de mai, partir dans les Alpes sur la montagne du Devoluy et du Queyras.

Le troupeau se déplace ainsi en permanence à la recherche d’herbe fraîche. Il pâture des herbages de petits propriétaires ce qui permet de faire des rotations entre cultures de céréales par exemple, d’entretenir les vergers de la vigne l’hiver et de regagner les montagnes l’été quand les terres en plaine sont cultivées et fauchées. Le choix des pâtures n’est pas évident et clairement dépendant de la météo, de la sécheresse et des fortes pluies.

Le respect de la vie de l’animal

Les agneaux qu’Emmanuel commercialisent ont minimum 6 mois ce qui est assez élevé mais ce qui est le minimum nécessaire pour qu’ils aient le temps de grandir de façon naturelle, qu’ils aient une belle vie et se nourrissent sainement.

Par habitude les éleveurs laissent les agneaux avec leur mère assez peu de temps pour les engraisser plus vite, à partir d’un mois et demi à deux mois, ils complètent leur alimentation de céréales et les laissent dans leur bergerie.

Le grand principe d’élevage d’Emmanuel est de laisser du temps aux animaux, de laisser du temps aux agneaux avec leur mère, pour qu’ils bénéficient de leur lait et aussi de l’herbe le plus longtemps possible. Il les rentre dans les bergeries uniquement la nuit ou en cas de mauvais temps ce qui permet aux animaux d’être au sec et au propre et aussi de produire du fumier, ce qui servira à la production de cultures.

Emmanuel attache une réelle importance à la vie de l’animal, à ce qu’il mange, à son parcours, aux lieux dans lesquels il se trouve, notamment les alpages.

La certification Bio

La qualité de l’herbe que les animaux pâturent est une priorité pour Emmanuel, les pâturages que ses animaux pâturent sont en grande majorité certifiés AB, ce qui a permet à Emmanuel d’obtenu une certification agriculture biologique il y a quelques années.

 

Une démarche engagée qui doit être valorisée

Le travail au quotidien des bergers herbassiers n’est pas évident et ils ont un vrai besoin de faire en sorte que leur produit soit reconnu et valorisé, pour ne pas avoir le sentiment d’avoir fait tout cela pour rien et surtout d’enlever la vie d’un animal pour de mauvaises raisons.

Emmanuel est très attaché à ses partenaires qui ont compris sa démarche comme Alpilles Bio. Emmanuel vend aussi sur des marchés de proximité et sur son site Internet sous la marque Histoire d’Agneau, mais également à des restaurateurs qui souhaitent réellement mettre en avant un produit et une démarche.

La démarche est acceptée, le paramètre bloquant peut être parfois le prix de cette viande d’agneau, un prix qui est plus qu’explicable.

C’est le prix d’un travail quotidien difficile, d’un travail engagé pour la préservation d’une paysannerie ancestrale, dans une recherche constante de cohérence et de respect.

Retrouvez la délicieuse viande d’agneau d’Emmanuel au rayon boucherie d’Alpilles Bio.

Pensez à commander votre agneau pascal pour les fêtes de Pâques.

 

Rencontre avec Olivier notre pâtissier

Depuis trois ans, Olivier confectionne pour Alpilles Bio, viennoiseries, tartes salées et sucrées et pâtisseries bio.
Une collaboration étroite et enrichissante qui permet à nos clients de trouver dans leur magasin Alpilles Bio des viennoiseries pur beurre bio au goût d’antan.
Un vrai succès grâce au talent d’Olivier !

Les fromages de chèvre de Lamanon sont de retour !

Vous les attendiez?
Les petits fromages de chèvre Bio de la Chèvrerie de Lamanon sont de retour au magasin !
Dès la semaine prochaine, vous retrouverez également les Pélardons des Cévennes 🐐

Pourquoi ces petits fromages étaient absents de notre crèmerie cet hiver ?

Tout simplement car nos éleveurs respectent les cycles naturels de lactation de leurs chèvres qui sont en chaleur en septembre-octobre et mettent bas au printemps, au moment où l’herbe fraiche commence à pousser. Les chèvres ont ainsi naturellement un pic de lait en mai-juin.

Avoir des fromages de chèvre en dehors de cette période naturelle implique de désaisonnaliser le cycle de reproduction des chèvres et d’utiliser des hormones pour mettre en chaleur les chèvres en mars-avril pour une mise-bas en octobre et avoir ainsi un pic de production du lait début décembre.

Ce n’est pas le choix de nos éleveurs et c’est pour cela que nous les avons choisis.